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Tuesday, February 11, 2014

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Les nationalités dans l’espace de l’ex-Yougoslavie, en 2008


Pays dans le monde qui ont reconnu l'indépendance du Kosovo.
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Après la mort de Tito en 1980, alors que le communisme était en perte de vitesse, le nationalisme longtemps contenu et canalisé par le pouvoir central, devint un produit de substitution pratique pour maintenir la légitimité des dirigeants des six républiques fédérées. En « surfant » sur le nationalisme serbe, Slobodan Milošević, alors numéro deux de la Yougoslavie, profite de la montée des tensions au Kosovo pour se faire élire président de la Serbie en mai 1989. La Slovénie et la Croatie déclarent leur indépendance le 25 juin 1991, suivies en 1992 par la Bosnie-Herzégovine et la Macédoine. Les populations serbes de Croatie et de Bosnie-Herzégovine refusant de quitter la Yougoslavie, puis demandant leur rattachement à la Serbie, un conflit militaire éclate : les guerres de Yougoslavie (1992-1995). Officiellement, ce sont des affrontements entre Républiques, mais pratiquement, sur le terrain, les militaires de chaque « camp » s’en prennent aux populations civiles du « camp d’en face » et évitent de s’affronter entre eux. Pour la JNA et la Yougoslavie, il s’agit d’une série de sécessions inconstitutionnelles, légitimement réprimées par l’armée fédérale ; pour les républiques sécessionnistes il s’agit d’une dissociation constitutionnelle et de guerres de libération des nouveaux états contre l’oppresseur et l’agresseur serbe. Cela se traduit par des dizaines de milliers de morts civils, des déplacements de populations et la destruction de plusieurs villes.
Dans la nouvelle Yougoslavie fédérale de 1992, il ne reste que la Serbie et le Monténégro. Mais en Serbie même, la région de Métohie, plus connue sous le nom de « Kosovo-Polje » (Champ des Merles), où la Serbie avait jadis perdu son indépendance contre l’Empire ottoman, était au fil des siècles devenue une enclave à majorité musulmane, de langue albanaise, en territoire slave ; en 1999, les Serbes représentent 10 % de la population de cette région autonome, dont la majorité albanaise revendique à son tour l’indépendance. Le gouvernement de Slobodan Milošević, qui avait commencé ici sa métamorphose du communisme vers le nationalisme, intervient brutalement pour supprimer l’autonomie de cette région : la guerre éclate entre les autorités serbes et l’UCK albanophone. La violence et les déplacements de populations sont suivis par l’intervention de l’OTAN lors de la guerre du Kosovo.
En 1999, le P

D’abord neutre, le Royaume de Y

és ; le roi Pierre Ier suivait le convoi. Outre les conditions climatiques difficiles, les Serbes étaient régulièrement attaqués par les clans albanais31. En décembre, les troupes serbes finirent par atteindre les rives de l’Adriatique, alors occupées par l’Italie ; puis elles furent évacuées par bateau à Corfou, particulièrement aidées par les soldats français.
Occupation austro-allemande et la libération[modifier | modifier le code]
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Royaume des Serbes, des Croates et des Slovènes - Royaume de Yougoslavie[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Royaume des Serbes, Croates et Slovènes.
Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]
Articles détaillés : Gouvernement de salut national (Serbie) et Campagne de Yougoslavie (1941-1945).
D’abord neutre, le Royaume de Yougoslavie est envahi par l’Allemagne nazie en 1941 à la suite du coup d’État du général Dušan Simović. La Serbie est attaquée par les Allemands le 6 avril 1941 ; Belgrade et d’autres grandes villes serbes sont bombardées. Un État fasciste satellite de l’Allemagne, l’État indépendant de Croatie englobant la majeure partie de l’actuelle Bosnie-Herzégovine, est institué, tandis que la Serbie est sous administration militaire allemande avec à sa tête le « gouvernement de salut national » du général Milan Nedić.
Un double mouvement de résistance s’organise : celui des tchetniks, très majoritairement serbe, fidèle au roi et au gouvernement exilé à Londres et dirigé par le Serbe Draža Mihailović, et celui des partisans communistes, multi-ethnique et dirigés par le Croate Josip Broz, dit Tito. Le 16 avril 1944, la capitale de la Serbie est bombardée par les Alliés, particulièrement par les Anglais et Américains, provoquant la mort d’environ 4500 civils. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Yougoslavie et l'Albanie sont les seuls pays à se libérer sans l’intervention de l’Armée rouge sur son sol. Les Alliés, qui avaient d’abord misé sur Draža Mihailović, l’abandonnent après les conférences de Téhéran et de Yalta au profit de Tito, qui prend le pouvoir en 1945.
Une nouvelle Yougoslavie, fédérale et communiste, est formée. La République socialiste de Serbie en est l’une des six Républiques fédérées.
Période communiste[modifier | modifier le code]
Article détaillé : République socialiste de Serbie.
De la République fédérative de Yougoslavie à nos jours[modifier | modifier le code]

maîtresse du projet : le 6 septembre 1915, la Bulgarie signa un traité d’alliance avec les Empires centraux qui promirent au tsar Ferdinand Ier la Macédoine ainsi qu’une bonne partie de la Serbie.


À partir du mois de décembre 1914, la Serbie connut une période d’accalmie. Le pays, qui avait réussi à repousser deux offensives autrichiennes, en retira un grand prestige auprès de ses alliés. En 1915, en France, une « journée serbe » fut célébrée dans les écoles31.
Campagne de Serbie (1915)[modifier | modifier le code]
Article détaillé : Campagne de Serbie (1915).
En 1915, la conquête de la Serbie était d’un intérêt stratégique majeur pour les Empires centraux. En octobre 1914, l’Empire ottoman avait attaqué la Russie et était devenu l’allié de l’Autriche-Hongrie et de l’Empire allemand. Allemands et Autrichiens souhaitaient établir une liaison terrestre avec Istanbul ; pour réaliser ce projet, ils devaient battre les Serbes. L’écrasement de la Serbie devenait d’autant plus urgent que les Turcs, notamment après la bataille de Sarikamis (22 décembre 1914-17 janvier 1915) et la première offensive de Suez (28 janvier-3 février 1915), étaient en difficulté. L’alliance avec la Bulgarie était une des pièces maîtresse du projet : le 6 septembre 1915, la Bulgarie signa un traité d’alliance avec les Empires centraux qui promirent au tsar Ferdinand Ier la Macédoine ainsi qu’une bonne partie de la Serbie.


L’armée serbe pendant sa retraite vers l’Albanie
La stratégie d’invasion de la Serbie prit forme et la direction des opérations fut confiée à August von Mackensen, qui s’était déjà illustré sur le front russe. Le 5 octobre 1915 l’offensive fut lancée au nord, et les Austro-Allemands prirent Belgrade le 9. Ils progressent alors vers le sud tout en rencontrant une vive résistance de la part des Serbes. Le 14 octobre, les Bulgares passèrent à leur tour à l’offensive. L’aide promise par les alliés anglais et français de la Serbie, en provenance de Salonique, n’arrivait pas31. Comme l’armée serbe était attaquée de tous côtés et menacée d’encerclement et de destruction (ce qui était le plan de Mackensen), le général Radomir Putnik donna l’ordre de se replier vers l’Albanie. Son plan était de gagner Durazzo, sur l’Adriatique et, de là, de rejoindre Corfou ; l’armée serbe, réorganisée, devait ensuite se rendre à Salonique, où se trouvaient déjà les Anglais et les Français.
Commence alors un épisode de la campagne de Serbie que la mémoire collective serbe nomme « le Golgotha albanais »31. De fait, la traversée de l’Albanie s’effectua dans des conditions particulièrement difficiles. Les montagnes étaient déjà enneigées et les soldats harassés et affamés devaient passer des cols à 2 500 mètres sous des températures extrêmes. Avec les soldats, marchaient également de nombreux réfugi